SYNERGIE
PAYSANS – ELUS – COMMUNAUTES DE COMMUNES
Dans le cadre du changement climatique, l’agroécologie est un atout majeur de la transition écologique.
La France, l’Europe ont créer les outils permettant le développement de cette agriculture de résilience de l’environnement.
Pour notre pays rappelons que le taux d’émission de gaz à effet de serre du secteur agricole est de 19%.
Ceci est un fait mais, les problèmes engendrés par notre système agricole industriel permettent aussi de constater l’effondrement de la biodiversité qui bouleverse les écosystèmes engendrant une multitude de problèmes qui nous affectent tous, sans que nous le soupçonnions.
Partant de ce constat il est important de comprendre comment la société peut s’organiser pour engendrer un nouveau modèle économique favorable à tous en respectant l’environnement, notre alimentation par un retour en nombre de paysans sentinelles de l’environnement, en développant l’agroécologie qui protège la biodiversité et les écosystèmes, indispensables dans la lutte contre le changement climatique et notre souveraineté alimentaire.
(Afin de souligner l’importance du sujet et son bon positionnement, voici un extrait du Code rural et de la pêche maritime).
Article L1 : 1° Dans le cadre de la politique de l’alimentation définie par le Gouvernement, d’assurer à la population l’accès à une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante, produite dans des conditions économiquement et socialement acceptables par tous, favorisant l’emploi, la protection de l’environnement et des paysages et contribuant à l’atténuation et à l’adaptation aux effets du changement climatique ;
Les outils développés pour la transition agroécologique existent, comment la société peut-elle s’organiser et créer une dynamique locale, bénéfique à chacun ?
A son tour le dynamisme associatif pour le peu qu’il soit sollicité, peut mobiliser les citoyens pour des actions diverses…
Plantations de haies, bosquets, bois, entretiens des cours d’eau etc…
Il est facile d’observer dans ce schéma, que la transition de notre système agricole repose sur une organisation multilatérale, pouvant être mise en place par toutes communautés de communes.
Cette vision semble indispensable car individuellement, cela demande beaucoup d’investissement en temps, une grande énergie alors que les agriculteurs sont souvent affectés par les multiples difficultés qu’ils rencontrent et les affectent profondément. Mettant un frein dans l’objectif que la société souhaite atteindre.
Ce schéma permet de constater une formidable reconnaissance de l’activité paysanne et de la place qu’elle occupe au sein de la société, suscitant l’intérêt de la collectivité qui aspire à retrouver un environnement dans lequel il fait bon vivre.
Alors que l’Homme a conscience que son Evolution est mise en danger par des intérêts lobbystes qui affectent nos ressources naturelles et n’arrangent rien notre économie, notre autonomie alimentaire.
Nous avons tout à gagner dans cette mutation car le territoire appartient avant tout aux français avant d’appartenir à des réseaux qui n’ont pas l’intérêt qu’ils prétendent, mais qui affectent la société dans son bon fonctionnement et son économie.
Dans ce cadre les paysans sont toujours indépendants, mais ils bénéficient d’une structure qui les unis et permet une gestion vertueuse des terres et des ressources, limitant les intrants, facilitant les échanges de bon procédés, organisant la production, la distribution, la transformation des produits dont les invendus conduit à économiser la ressource, la développer et optimiser les revenus ainsi que le temps de travail, offrant les meilleurs produits et services aux citoyens.
Le bon sens qui faisait jadis la fierté de nos paysans est ainsi de retour permettant les plus belles initiatives.
Les PSE engagent d’autre part des agriculteurs considérés comme fournisseurs d’un service environnemental, et reçoivent en échange de ce service un paiement conditionné à l’atteinte de résultats sur l’écosystème.
Alors que l’agriculture fait face aux enjeux de la transition agroécologique et de la guerre en Ukraine, les PSE en agriculture attirent l’attention des acteurs privés, des collectivités territoriales et de l’État.
La politique Européenne, clairement annoncée dans son plan NextGenerationEu nous invite à imaginer et mettre en pratique une politique de résilience entre toutes les générations où l’agriculture et l’environnement joue un rôle essentiel à l’heure du changement climatique.
Arrêter le gâchis alimentaire et des ressources ; c’est l’ensemble de la société qui y gagnera, au bénéfice d’une proximité, de l’emploie évitant ce gâchis alimentaire qui est devenu absurde qui coute 16 milliards d’euros, ayant nécessité la ressource en eau, en matériel, carburant, en surface cultivable, en produits phytos pour des moyens financiers que les agriculteurs n’ont pas.
L’ADEME indique que 3% des émissions nationales sont ainsi produites inutilement par le gâchis alimentaire.
Toutefois il faut rajouter les coûts de traitement, ce surcroit de ces déchets et cette gestion afférente.
Cette agriculture industrielle avait un sens à une époque, mais après constat elle n’en a plus.
Pourquoi le retour des paysans est indispensable à la société
Nous allons inévitablement avoir besoin de repeupler nos campagnes de plusieurs centaines de milliers de paysans sans que le potentiel d’exploitation ne soit saturé. Organisé en Groupements d’Intérêts Economiques et Environnementaux cela offre une très belle possibilité de résilience de notre territoire car ces paysans deviendront sentinelles de l’environnement, étant capable de réagir devant une difficulté mais aussi de s’en préserver par l’observation et la connaissance de leurs exploitations à taille humaine.
– Ils auront la capacité de restaurer la biodiversité en remettant les bêtes dans les pâtures ainsi qu’en offrant des services en écho pâturages pour les multiples atouts.
– Pour prendre soin des terroirs en y remettant de la vie et du bien être, en gérant les ressources naturels avec le sens de l’observation et du service rendu.
– Apporter une alimentation fraiche, de proximité, qui ne fait plus le tour du pays, de l’Europe et parfois même du monde avant d’arriver sur nos tables et parfois dans nos poubelles est signe d’une prise de conscience d’un désordre qui nous a impacté en tous points.
Les agriculteurs doivent nécessairement se regrouper, partir à la rencontre des Maires, des communautés de communes, pour obtenir un soutien dans l’organisation et la mise en place de ces GIEE. (Dans cette perspective ce site peut être un support).
Toutefois les maires et communautés peuvent aussi aller à la rencontre des paysans, des citoyens pour leurs présenter cette démarche à haute valeur ajouté.
L’importance de l’implication des communautés de communes pour le retour des paysans
L’implication des Communautés de Communes a donc l’avantage de fédérer autour d’un projet vital. L’emploi de proximité est forcément un atout majeur qui permet de multiplier les initiatives suscitant l’intérêt du plus grand nombre avec des services vertueux et économiquement intéressants.
S’investir dans une telle organisation nécessite d’offrir une structure d’accueil favorable à la communauté, permettant d’avoir une fluidité dans le suivi des objectifs et d’aller vers la résilience environnementale en atteignant une souveraineté alimentaire.
Partant de cette organisation, chacun des interlocuteurs participe à la valorisation du patrimoine par les activités paysannes aillant un beau potentiel économique, social, et touristique…
Si dans l’avenir une crise financière devait nous toucher, nos citoyens seraient heureux de pouvoir bénéficier d’un environnement généreux leurs permettant de jouir d’une terre qu’ils auront choyée pour nous préserver des difficultés nous apportant en retour une magnifique nature indispensable à la vie.
Dans ce schéma vertueux l’obtention des finances permettes une belle reconstruction de notre modèle agricole. Afin que l’avenir puisse s’appuyer sur un travail concret favorisant les cultures par une bonne gestion des sols ayant à nouveau la capacité d’absorber l’eau et la restituer favorablement aux cultures.
Les paysans qui pratiquent déjà l’agroécologie connaissent tous les bienfaits de leur travail sur la biodiversité, les cultures et l’environnement. Ils savent aussi que la vie du sol a besoin d’humus et qu’elle est capable de stoker ce CO2 que nous surproduisons (Vidéo 4 pour 1000).