A l'école et en famille préservons la Biodiversité
Parents et grands-parents réveillez-vous
Jeunesse consciente des difficultés à venir… change !
Change pour préserver le climat…
Coucou !!! Réveillez-vous les parents et grands-parents, c’est de l’avenir de vos enfants et petits-enfants dont nous parlons.
Si l’on vous parle de biodiversité qu’êtes-vous en mesure de répondre ?
Jeunesse, vous devrez vous souvenir que l’environnement d’aujourd’hui n’est pas la norme. Vos parents ou grands-parents ont connu le monde avec 70 à 80% d’insectes en plus qu’aujourd’hui. Il n’a fallu que trente années pour arriver à ce résultat critique. Ils avaient un rôle direct sur notre environnement. Pollinisation, broyage des végétaux, enfouissement du carbone et travail des sols, ils permettaient à l’eau de s’y infiltrer, aidé par les vers de terre. La symbiose entre le vivant disparait !
Les oiseaux se nourrissent de ces insectes, ils ont à leur tour perdu un tiers de l’effectif Européen soit 420 millions d’unités, une diminution d’un tiers des effectifs en 30 ans et le phénomène est loin d’être enrayé.
Le muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont publier les résultats principaux de deux réseaux de suivi des oiseaux sur le territoire français et évoquent un phénomène de « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique ». « Les oiseaux des campagnes françaises disparaissent à une vitesse vertigineuse, précisent les deux institutions dans un communiqué commun. En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. »
Le chardonneret élégant que vous voyez ici amoureux, a lui perdu 25% de sa population en 10 ans, il entre donc dans la liste rouge des espèces menacées en France. Ils ont subi la disparition des insectes dû principalement à l’agrochimie et l’évolution du secteur agricole indispensable pour relever le pays de l’après-guerre et nourrir la population alors en pénurie alimentaire. Cela avait du sens mais les connaissances actuelles changent la donne, le climat se réchauffe.
La vertu de cette biodiversité nous est dévoilée par ce constat amer que nous faisons aujourd’hui, au point ou le secrétaire général de l’ONU Antonio GUTERRES dévoile un plan sur la biodiversité en s’adressant aux dirigeants de la planète. M. Guterres a souligné que le dérèglement du climat, la perte de biodiversité et la pollution « menacent notre viabilité en tant qu’espèce » en raison d’une « production et d’une consommation non durables. « Le bien-être de l’homme réside dans la protection de la santé de la planète », a-t-il affirmé ».
Alors que les mérites ventés et affirmés par l’industrie de l’agrochimie ne tiennent plus depuis déjà bon nombre d’années, nous subissons.
Le constat est accablant si l’on regarde l’état et la transformation des terres qui s’apprêtent à devenir des déserts épuisant la ressource en eau qui ne sera plus disponible même dans les nappes profondes déjà largement entamées dans certaines régions du globe.
Selon le rapport planète vivante 2020, publié tous les deux ans par le WWF en 40 ans nous avons perdu 68% des populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons suivies entre 1970 et 2016.
Tous sont d’une importance majeure !
Les petits mammifères et toute une faune avaient aussi leurs habitats dans les haies qui ont perdu 700.000 kms en un peu plus de 50 ans. Les talus, les bosquets ont été rasés. Toute la faune s’abreuvait dans les marres, les étangs, les cours d’eau, les zones humides, qui à leur tour ont disparu ou été canalisés.
Tous, travaillaient la terre sans la tasser et l’eau s’infiltrait, ils étaient capables de créer des zones humides pour une meilleure abondance de biodiversité, les paysans connaissaient leurs terres qu’ils géraient en fonction.
Comment la faune, la végétation pourrait-elle subsister dans ces conditions extrêmes que nous lui infligeons qui change le climat, accentuant les sécheresses sur des périodes de plus en plus longues dues à notre insouciance et notre refus de voir, constater nos erreurs.
Nous subissons les canicules sans manquer d’eau pour nous désaltérer, nous sommes de plus en plus climatisés sans que cela soit une critique, mais comment cette faune pourrait-elle subsister dans ces conditions extrêmes que nous lui infligeons au prix fort ?
Tous ces éléments vivaient en harmonie, en symbiose. La végétation fortement parsemée sur l’ensemble du territoire formait de l’évapotranspiration qui retombait en arrosant les cultures et diminuant l’intensité de la chaleur qui préservait l’ensemble de cette environnement.
Nous sommes maintenant obligés d’irriguer, l’eau disparait des rivières comme peau de chagrin, nous allons et iront la chercher de plus en plus profondément jusqu’à l’épuisement si nous ne changeons pas.
Alors que la biodiversité nous rendait les meilleurs services en la gérant nous devons maintenant payer le prix, car les terres se dérobent sous l’influence des orages parfois ravageurs, les feux de forêt vont largement s’intensifier devenant plus puissants que jamais aidés par la hausse des température et le manque d’humidité de l’air entre autres….
Nous sommes impuissants devant les forces de la nature car nous avons oublié que l’homme l’a toujours gérée pour sa survie, alors que maintenant il la gère pour son économie qui finira par s’effondrer par manque d’anticipation.
Les déplacements massifs des populations obligées de migrer sous les effets d’un climat qui devient hostile, provoque la montée des océans dû à la fonte des pôles, des glaciers du permafrost.
Nous n’imaginons pas encore ou cela nous emmène, mais il faut en parler, réduire notre impact et avoir un objectif clair de résilience.
Notre (puissance) nous fait penser que nous sommes devenus invincibles.
Nous sommes très fort sur le plan de la communication pour expliquer l’exploitation indispensable de la ressource alors que nous devons la gérer durablement.
L’agrochimie spécialiste du savoir-faire douter, nous a conduit à ce jour ou nous constatons les résultats critiques sur notre environnement. Sous l’influence de son lobby, elle persiste et signe pour notre effondrement pour la bienveillance de son industrie.
L’agroécologie n’a pas d’alternative pour l’Europe à l’horizon 2050, la France l’a rentrée dans la loi.
Comme dans l’après-guerre nous avons besoin de ce changement radical d’agriculture au plus tôt et bien avant cette période. Car cela est indissociable d’un avenir viable.
Les solutions ne sont pas compliquées et vraiment l’ensemble de la société a tout à gagner.
Montrer les difficultés dans lesquelles nous nous engouffrons est une chose….
Au travers d’une multitude de paramètres, NOUS… propose un Grand Plan National structuré pour parvenir à la résilience de notre, environnement de notre économie incluant le plein emploi indispensable à la jeunesse et notre industrie permettant ainsi une baisse des charges des entreprises. C’est l’ensemble de la société qui est entrainée dans une vision de l’avenir, en action avec le génie des Hommes.
Ne rien faire est une impuissance avouée, alors nous avons besoin d’un dynamisme extraordinaire pour changer véritablement de monde. Les plans de relance Français, Européens sont là pour nous y aider et la BCE investi massivement dans la transition écologique.
Nous n’avons pas besoin de divisions, de guerres de partis politiques, nous avons besoin d’un objectif clair et de nous unir pour nous diriger dans le monde de demain.
Lorsque l’Europe s’engage dans le Plan Next Generation, lorsque l’Amérique revient dans les accords de Paris, que la Chine annonce la neutralité carbone pour 2060, que les grands organismes internationaux comme l’ONU et autres commencent à s’engager sincèrement, pourquoi rentrer dans un combat alors que nous devons être soudés pour gagner une guerre que nous avons engagé contre notre climat, qui nous répond ?
Patrick LEVEQUE
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